Le blog de Serge Prioul

Matins Volets de lumière Chants des oiseaux Mai des volumes Juin des jaunes Rires et culbutes dans le foin Champignons sous les chênes Forêt dans la cuisine Omelette du soir Or de l’automne A l’été Comme une couronne

Je te parle Miguel de ce Tràs Os Montes, lorsque la montagne se couvre de l'or des genêts, lorsque le vinho verde à la cave attend le pas des promeneurs. Des jambons suspendus, des soubreisados et de l'âne qui attend au repos. Je suis dans notre terre...

Où : Sendim - Barroso - Portugal Quand : Juillet 2013 Comment : En France on appellerait le lieu Bistrot de Pays. Au Portugal on n'en est pas encore là, les cafès des villages sont préservès.

Mon calepin dit que c’est la 285ème. Il y a d’abord ce libraire qui ne parvient pas à commander « la Huppe de Virginia ». Voilà un livre, sans doute, qu’il va me falloir mériter. Le garçon tentera demain un nouveau mail à ta maison d’édition. Dire que...

Saudade Je vais d’une source tarie vers les eaux du fleuve je n’ai pas encore tout dit de cette longue histoire il reste une part d’obscur au fond du poème je marche. On dit que le printemps est en fleurs parce que les coucous ont chanté tôt cette année....

Victorine en 1943 à Fougères Victorine après guerre Victorine en 1952 sur son permis de conduire (le même document qu'elle porte dans son sac depuis 61 ans) Victorine en 2013 Victorine c'est ma mère

Dans cette chasse aux Rroms, terriblement grave aussi, déplorable et symptomatique d'une société perverse, est la stigmatisation qui l'entoure. Alors qu'on connait depuis toujours le pouvoir des puissants devant le peuple, c'est en toute conscience de...

Comment lui dire à cet émigré d’Argenteuil Qui me raconte qu’ici Dans le Trás os Montes Au pays des villages de paille et de granit Il n’y a pas de Noirs Pas d’Arabes Pas de voleurs de sa Renault 21 l’année de la tempête qui tua ses deux enfants Comment...

Où : Sendim - Tras os Montes - Portugal Quand : Juin 2013 Comment : A Sendim, il y avait autrefois des centaines de bottiers, il n'en reste que quelques uns. L'atelier tourné vers la rue, est minuscule, 4 ou 5 mètres carrés, "mais mon cercueil sera encore...

C'était un temps où mon compteur affectif affichait des chiffres alarmants. J'arrivais à zéro, sur le cul, de plus en plus seul, à ce stade-là où on a beau se débattre, tourner, regarder derrière soi, tout semble trop tard et l'on ne sait plus trop bien...