Dans la rue - 2 -

Publié le par Serge Prioul

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Vous savez

C’est une de ces matinées d’avant Toussaint

De soleil bas qui fait de l’œil

Quand le cœur est gai

Que les feuilles tiennent

Malgré tout

 

Sur un banc devant l’église

Je rencontre la Dame Barbedette

Assise un peu

Parce que ça monte

Et qu’on n’a plus vingt ans

 

Quand elle me dit

Qu’elle était autrefois installée à Monthault

Bourrelier bourrelière elle rit

A Monthault

Sur la route de la Chapelle

Alors je soupçonne un poème

 

Elle est née en 19

Il n’y a plus qu’elle

Et une belle-sœur

En maison de retraite

Qu’elle est vieille

Encore plus que ma mère

Que c’est ainsi

Qu’on lui a fait la place

Et qu’il faudra

en faire

 

 

 

Publié dans poèmes du quotidien

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P
<br /> C'est rassurant de se sentir observé, cette lecture me revoit aux vieux de Brel, ou encore à la centenaire de Lemay, ils sont des traits d'union et heureuse qu'il y<br /> <br /> <br /> des cotes des yeux et des mots sans eux ont les oublirait tant ils sont discrets.<br /> <br /> <br /> Commentaire qui vient du Sud.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br />
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S
<br /> <br /> Merci pour ce commentaire, j'en ai si peu ! Ah oui, je suis un mateur professionnel des petits riens qui sont tout ! (Êtes-vous la Christine que je connais ?)<br /> <br /> <br /> <br />