Journal

Publié le par Serge Prioul

 

« Mon journal doit s’écrire le matin.

Parce que c’est bien la nuit que mon cœur infuse.

Le cœur du matin a l’odeur du café frais et la joie rose de l’aurore.

 

Ecrire le matin, c’est écrire frais.

 

Alors, quelque grâce te souffle les premiers mots. Voilà de la journée le ton, celui qu’il faut pour le journal !

 

C’est le tremplin pour les autres mots du jour, pour les pages qui vont suivre, toutes les pages qui doivent suivre, nécessairement !

 

Pour l’écrivaillon – de « vaille que vaille ! » - que je suis, le journal est la note d’espoir, de promesse aussi, m’assurant que je peux dire un rien de plus. »

 

Journal d’échange* du mardi 19 mars 2002

 

 

* Chaque jour de ce mois de mars 2002, printemps de poètes ou pas... je me rendai au centre Social de Fougères où je déposai sur la page de ces mots simples. Chaque jour quelqu'un qui passait me répondait, et ce fut bien plus qu'un journal !

 


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T
<br /> Je doute donc je suis, comme aurait dit le vieil ami Descartes.<br />
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S
<br /> <br /> Où suis-je ? Et sans cailloux blanc ! Il faut se retrouver !<br /> <br /> <br /> <br />
T
<br /> ALLONS, on s'accroche et tout ira bien !<br />
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S
<br /> <br /> Bien sûr, mais ce doute-là est constructif.<br /> <br /> <br /> <br />
T
<br /> Bonne matinée pleine de germination littéraire.<br />
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S
<br /> <br /> Ce fut surtout une belle période d'écriture. Toujours dans le doute, évidemment, mais avec ces fiertés d'écrire qui éloignent les complexes de la langue !<br /> <br /> <br /> <br />