La pluie qui tombe... - Philippe Camby

Publié le par Serge Prioul

 

 

 

 


La pluie qui tombe sur les villes n’est pas la pluie      
C’est la vapeur des robinets et des jets d’eaux
Que le vent pousse sur les yeux et les toits.
Le vent non plus n’est pas le vent, c’est
Le soupir des hommes boursouflés et agonisants.
Rien n’est vrai de ce qu’on voit. Les planètes
Ont des mouvement secrets et le soleil caché
Qui inspire même les dieux est inconnu
Pour nous.

 

 

 

Philippe Camby
Les facultés du désespoir
Ed. Artus 1986

 

 

 


Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
T
<br /> Un air de déprime bien de saison. Vivement l'hiver et la gloire de ses chandelles de glace.<br />
Répondre
S
<br /> <br /> Trouver son bonheur dans la pluie ou les frimas, c'est trouver son bonheur... en soi.<br /> <br /> <br /> <br />
E
<br /> <br /> Magnifique poème. Compliqué. Mais magnifique. <br /> <br /> <br /> Sauf qu'il y a un "s" a des mouvements.<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
S
<br /> <br /> Bien vu Elsa. Je ne me relis jamais assez et souvent mal.<br /> <br /> <br /> Compliqué, oui et non. La poèsie est complexe. la vie aussi. Et nos émotions donc ! De quoi sommes nous sûrs ?<br /> <br /> <br /> <br />
D
<br /> <br /> Punaise, c'est vachement beau....! bon Noel à toi, ami Serge !!!<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
S
<br /> <br /> C est vachement beau, punaise !<br /> <br /> <br /> (Les fourneaux. Régine. Les fourneaux. Le beurre d escargot. Les fourneaux. Régine. L amour... quoi !)<br /> <br /> <br /> <br />