11 novembre - Ces salauds de Neuilly

Publié le par Serge Prioul

Ah, on va commémorer !

 

Garde à vous, grands discours et Marseillaise devant les noms des monuments aux morts. Si c'était des fusils, il y aurait moins de monde.

 

Et se sera les mêmes, ou leurs rejetons, qui ont envoyé à la mort nos grands-parents il y a 96 ans un mois de juillet ensoleillé.

 

"Mais la guerre, monsieur, la guerre !" disait, il n'y a pas si longtemps, tel un grand noble d'autrefois dirigeant les troupes à la longue-vue, le regrettable sieur Kouchner !

 

  J'ai suivi la semaine passée un reportage sur France 2 qui retraçait l'histoire des sacrifiés de la Meuse du 9 novembre. J'avais envie de chanter avec Brassens "Moi mon colon, celle que j'préfère, c'est celle de 14-18"

 

... Tous ces pseudos reporters qui vous gavent de films retraçant les horreurs de la grande guerre alors qu'il soutiennent les mêmes salauds (de Neuilly ou de l'avenue Foche !) qu'on n'incrimine jamais...

 

 

Tiens voilà un article un peu baclé au niveau écriture, mais quand on gerbe ça presse !

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
D
<br /> <br /> Le problème, c'est que la mémoire ne doit pas engendrer le culte de ce genre de drame ..<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
S
<br /> <br /> C'est pourtant un peu ce qui se passe, Marc.<br /> <br /> <br /> Désormais aussi, la guerre est sur un autre front et des gens meurent idem. A Haïti, en Afrique, tiers Monde, quart Monde... sous prétexte d'argent que ne fait-on<br /> subir à l'humanité !<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> <br /> oui, toujours la même histoire : ceux qui font faire et ceux qui font<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
S
<br /> <br /> Que vous répondre, Lafo ? Tout est dit, il reste juste à crier encore et toujours.<br /> <br /> <br /> Prises au hasard dans le "Chant Général" de Pablo Neruda, des beaux vers, des cris comme nous les aimons :<br /> <br /> <br /> "...<br /> <br /> <br /> les juges s'unirent au complet<br /> <br /> <br /> pour me condamner, me cherchant,<br /> <br /> <br /> on voulait crucifier mes mots<br /> <br /> <br /> et flageller mes vérités."<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Grâce à vous, j'ai ré-ouvert ce livre et la journée ne sera plus la même.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />