Effleurement

Pas l’ambition du pont

Sa façon de relier, d’alléger…

Juste la barque noire

Qui balance, tremble et porte

A la rive les fascinantes absinthes du fleuve.

Je suis le rêveur de lumière

La brise dans l’ombrage

Et rien ne changera du feuillage

Que le dessin du vent.

Les Ponts de Sée – mai 2012

Chaves - Portugal 2012

Comments

[Lafo]

merci pour la traversée !

[Serge Prioul]

Tu n'as pas besoin de moi, chère Lafo, pour voyager, mais je suis bien heureux de t'emporter dans le rêve.

[armide+Pistol]

J'en reste le souffle coupé : j'admire.

[Serge Prioul]

Merci Armide. Il y a plein d'autres poèmes qui n'ont jamais cherché le chemin de l'édition mais qui, pourtant, ne demandent qu'à être lus. Le méritent-ils, c'est au
lecteur de le dire !

[brigitte]

un texte léger et fluide , c'est très beau


de toi? 


si oui bravo

[Serge Prioul]

Oui, Brigitte, c'est le gars Serge qui écrit tout sur ce blog. Sauf, parfois, lorsque j'aime un texte ou un auteur, mais je le cite évidemment.


 

[cacao]

C'est très léger, très beau, ça ne se commente pas, ça se relit... Bises.

[Serge Prioul]

Un pont entre toi et moi : une grosse bise sur ta tristesse.

[Daniel Blaise - db]

Pour avoir essayé je sais que ce n'est pas facile. Alors un jour je me suis dit : lis les textes des autres et fais ce que tu sais faire (la photo bien évidemment).

[Serge Prioul]

Et tu le fais avec beaucoup de talent, Daniel...
Je me hasarde un peu à la photo (sans prétention) car c'est si agréable de figer l'instant, le plaisir de l'instant, le plaisir du regard...
Mais c'est avec ma plume que je devrais le faire. Ainsi, je reviens du Portugal avec des milliers de clichés et une quinzaine de poèmes (alors que je m'en étais
promis une cinquantaine). On juge de la démesure !