Le train dans une petite ville de campagne

Publié le par Serge Prioul


 



Un train à vapeur très début de siècle.
Un train de marchandises ordinaires qui traverse un village ordinaire.
Un village tranquille.

Peut-être s'arrêtera-t-il plus loin pour faire de l'eau !

Le village est tranquille,
Les bonnes gens dorment encore dans leurs maisons de briques
C'est l'Est ou le Nord de la France
Sans doute !
Même si j'ai voulu l'oublier…
Je me lève souvent tôt pour regarder passer les trains.
Deux voies…
Il y a deux voies de chemin de fer.
Je ne suis jamais là quand le train revient.
Deux voies pour un seul aller…

Peut-être s'arrêtera-t-il plus loin pour faire de l'eau ou le plein de charbon !

C'est le début du printemps.
Les arbres attendent encore un peu.
Le ciel est frais.
La vapeur monte comme un chuchotement.
Le village dort tranquille.
Rien, rien ne bouge que ce train qui va passer et la fumée qui monte, blanche.
Je suis là à voir passer ce train.

Mars 1943
Ce train-là s'arrêtera là-bas, auprès des fumées noires pour faire du sang !

 

 

                                           *******

 

 

Non, je n'y étais pas. ce n'est là qu'un mauvais travail d'atelier d'écriture :

Décrivez un paysage d'un tableau de Pissarro - Lordship Lane Station -

 

- et l'autre petit salaud qui dit que "le travail c'est la liberté".

 

 

 

 


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Z
<br /> <br /> Merci pour cet écrit dans la communauté ça m'énerve, bon week-end !<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Bonjour Zapi. Merci d'être passé lire l'article. C'est le premier dans la communauté "ça m'énerve" mais sûrement pas le dernier. Il y a tant de choses qui nous<br /> révoltent.<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> <br /> c'est quand il siffle trois fois qu'il faut se méfier ;-)<br /> <br /> <br /> <br />
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T
<br /> <br /> Je crois qu'il existe un moyen de faire du voyage à Auschwitz une expérience positive. C'est de suivre le parcours du "jour des vivants", c'est une visite organisée par des institutions juives<br /> pour des survivants (de moins en moins nombreux) ou des membres des familles. Ils viennent rendre hommage, bien sûr, mais surtout, manifester la nécessaire fraternité qui pourra seule éviter le<br /> retour de l'horreur.<br /> <br /> <br /> Pour la date précise de chaque année, il faut se renseigner mais c'est toujours au printemps.<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Je ne doute pas de "l'expérience positive" d'un tel "pélérinage" (tous les mots que j'emploie me semblent déplacés...). Aller là-bas avec les descendants des martyrs<br /> serait pour moi encore plus difficile.<br /> <br /> <br /> Merci de l'info qui sera appréciée par d'autres également.<br /> <br /> <br /> <br />
D
<br /> <br /> Je comprends que tu n'y ailles pas. C'est insoutenable. Il y a 30 ans j'ai fait tout ce parcours en pleurant. Depuis tout gosse je m'étais promis d'y aller. Lorsque j'y suis retourné cet été j'y<br /> ai rencontré l'un des seuls survivants encore en vie, très âgé évidemment, il participait à un reportage de France 3 auquel j'ai assisté et dont j'ai vu la diffusion il y a quelques<br /> mois.  <br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Je ne regarde même pas les films ou seulement des extraits courts. il y a une dizaine d'années j'ai enregistré "Shoa" de Lanzman, je ne l'ai jamais regardé.<br /> <br /> <br /> <br />
T
<br /> <br /> C'est Victor Hugo qui écrivait de très belles lignes, très fortes, sur le travail qui libère lorsqu'il est digne et justement rétribué mais écrase lorsqu'il est synonyme d'exploitation. Il<br /> parlait de l'indignité du travail des enfants mais son propos vaut pour tous les exploités.<br /> <br /> <br /> Et qu'aurait-il écrit, mis en face du sinistre fronton d'Auschwitz : "Arbeit macht frei - Le travail rend libre" ? ... sinistre caricature.<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Je n'ai pas grand chose à répondre. Tu sais toujours tout ! Hi hi !(je sais, je ne devrais pas rire...)<br /> <br /> <br /> <br />