Terrasses
Fripon ce vent d’avril aspire les jupes à plus de jambes
Des dentelles noires les disputent à d’impuissantes mains
Il y a trop de vent
Dit la jeune femme
Cette nuit il y avait des rafales
Que faisais-je cette nuit
Quel souffle dans mon rêve
Auprès de quelles fatales
Temps respirant renâclant de bruines d’hommes et de bêtes
Me souffle un livre
Des bêtes disparues
Des villes vendues aux voitures
Courent dans la lumière d’autres villages
Dans 48 heures il fait vingt degrés
Dit le serveur
Et la belle rit en ne regardant rien
A quoi bon ce stylo puisque je l’accompagne
Et quoi de mieux à faire entre ici
Et la caresse des pierres posées comme d’autres femmes
Terrasses d’un Lac tant et tant rêvé
Et bien plus vaste que ma ville