Terrasses

Publié le par Serge Prioul

  

Fripon ce vent d’avril aspire les jupes à plus de jambes

Des dentelles noires les disputent à d’impuissantes mains

 

Il y a trop de vent

Dit la jeune femme

Cette nuit il y avait des rafales

 

Que faisais-je cette nuit

                                   Quel souffle dans mon rêve     

                                                                       Auprès de quelles fatales

 

Temps respirant renâclant de bruines d’hommes et de bêtes

Me souffle un livre

 

Des bêtes disparues

Des villes vendues aux voitures

Courent dans la lumière d’autres villages

 

Dans 48 heures il fait vingt degrés

Dit le serveur

 

Et la belle rit en ne regardant rien

A quoi bon ce stylo puisque je l’accompagne

Et quoi de mieux à faire entre ici

Et la caresse des pierres posées comme d’autres femmes

 

Terrasses d’un Lac tant et tant rêvé

Et bien plus vaste que ma ville

 


Publié dans Vers libres 2

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D
<br /> Vive le vent...<br />
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S
<br /> <br /> En vivent les jolies femmes qui nous font nous sentir vivants !<br /> <br /> <br /> <br />
T
<br /> C'est plus agréable de lire le vent que de le subir.<br /> <br /> <br /> Amitiés<br />
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S
<br /> <br /> Fripon, j'ai dit, celui-là !<br /> <br /> <br /> <br />