Juin

Publié le par picaoü de mots

 

24 juin 2010 :

 

J'ai fait remettre par un technicien ce qu'on appelle de la rame. Mon vieux poste Mac semble avoir pris un coup de jeune. Enfin c'est mieux mais pas encore ça, surtout pour envoyer...

Finalement ce n'était pas si mal avant : j'avais le temps de réfléchir à ce que j'allais écrire. Et comme je n'ai pas grand chose à dire...

Il fait beau. Les fleurs sont belles. Les paysages sont magnifiques. La vie est belle (du moins je la voudrais telle...) Toutes banalités éprouvées dans la majorité des blogs.

 

Si encore on disait du temps : " qu'il dilue d'extase le bleu du ciel "

 

Que les fleurs : " sont mes filles, sont mes femmes, sont mes soeurs "

 

Que les paysages : " montrent à l'homme le chemin jusqu'à l'homme "

 

Que la vie : " n'afflige que ceux qui ne veulent pas naître "

 

(même si c'est pas du BHL, ça vaut le BHV habituel)

 

Tiens je vais aller voir Pôle Emploi. Il paraît qu'ils ont des conseils à me donner pour trouver du boulot!

 

23 juin 2010 :

 

 

Il suffisait d'un commentaire gentil sur cet article pour regonfler non pas mon blograng - ou blokrang, d'ailleurs je ne sais pas ce que c'est qu'ce truc... - non, mais mon égo ! Une sympathique Annick me comble de compliments et  voilà le gars Serge aux anges ! Alors bien sûr je l'imagine aussi intelligente que jolie, cultivée (autant que moi, mais pas trop ! Faut qu'je suive...), jeune (mais pas trop ! J'ai déjà donné avec les lycéennes...) mais il faut aussi que je la ménage si je veux la voir renouveler des commentaires aussi flatteurs  qu'attendus sur mes articles.

Bon, maintenant je vais aller voir son blog - peut-être aurais-je dû commencer par là ? Mais j'aime bien rêver ! Et puis lui répondre un mot gentil où tout mon charme d'homme mûr va pouvoir s'exprimer !

 

Tiens, je vais aller voir en moi-même si comme les pêches ou certains qu'on connaît je ne mûris pas un peu trop !

 

 

BREVES D’EXPO :


(entendu à Mayenne lors du vernissage d'une expo photo)


Deux vieilles bourges :
-    Moi j’aime mieux les paysages que les gens !
-    Ils ne sont pas très beaux, les gens !
-    Et ils sont trop serrés les uns contre les autres !

-    ! ! !


(oui c’est dur de vivre avec les autres !)

 

Tiens, moi aussi par moments, je n'y crois plus... je vais aller voir dehors si quelqu'un m'aime.

 

14 juin 2010 :


Hier dimanche, nous inaugurions la nouvelle base relais de Canoë-kayak de Rimou, petit village qui m'est cher dans le nord du pays de Fougères. Une verte et paisible vallée que traverse le Couesnon, modeste fleuve qui se jette un peu plus loin en baie du Mont Saint Michel.
Saluons au passage l'ami Michel Romé, propriétaire des lieux qu'il a achetés, dépollués et aménagés avec beaucoup de goût, de réflexion mais aussi d'argent personnel et d'énergie pour le bien de la collectivité.


Quelques amateurs aguerris et d'autres beaucoup moins ont, dans la bonne humeur effectué une rapide descente depuis Romazy, village en amont.


Nous étions là, certains venus en camping-cars, d'autres en voitures, à vélo, à pied depuis  le bourg. Guy, comme un coq, sur son énorme tracteur dont j'aurai sans doute l'occasion de montrer la photo prise alors qu'il est chargé dans la fourche d'un vrai tracteur agricole !


Journée pique-nique au bord de l'eau. Photos. Rires. Palets. Magnifique tippee indien (désolé pour l'orthographe, je ne parviens pas à trouver le mot sur mes dictionnaires !) où l'on pouvait passer la nuit... et bien sûr ballades en canoës.

C'était sûrement bien organisé car je n'ai pas râlé. C'était tout près à un moment... mais non, je n'ai pas râlé...

Tiens je vais aller voir dehors si il n'y a pas matière à le faire !

 


9 juin :


NORMANDIE PROFONDE :

Chez la boulangère :
-    Je vous assure Madame que vous m’en avez commandé six (des pains sans doute)
-    Je suis sûre de ne vous en avoir demandé que cinq !
-    Vous vous trompez, c’est certain, je me rappelle très bien, vous avez dit six …
-    Eh ben, mettez m’en sept !

(Et vous croyez que j’aurais pu inventer ça ?)


Allez, tiens, je vais aller voir dehors... "dans la vraie vie" disait Rimbaud et que mon ami Marc, poète à toutes ses heures et le restant du temps, a mis sur son répondeur...


Ah les poèmes ! Si on pouvait les commander ! Tiens, j'en prendrais bien sept...


8 juin :


Une bonne nouvelle, c'est si rare : je n'ai plus de télé ! Nous ne nous étions pas le moins du monde soucié du fameux passage à la TNT, puisque depuis quelques années nous nous étions équipés d'un décodeur. Eh bien apparemment ce n'est pas suffisant. J'espère ne pas être le seul.


Ah si la télé pouvait bugger pour de bon !


Sortons le soir discuter avec les voisins...

Asseyons-nous sur nos bancs extérieurs à regarder voler les chauves-souris...

Allons en ville boire un verre aux terrasses...

Couchons-nous de bonne heure pour nous lever tôt et admirer les aurores...

Lisons, parlons...


Reprenons où nous l'avons laissée notre méthode pour faire des enfants...


La vie, quoi !


Tiens je vais aller revoir ma télé si elle est vraiment en panne !

 

 

 

3 Juin :


BESTAIRE :
 
La petite poule de barbarie pond.
Pousse-t-elle ? Personne ne sait !
Perché au bord de la case, plumes aux pattes, le petit coq, son petit coq !
N’est-ce pas le droit et le devoir de tout père d’assister l’accouchement ?
Alors quand la poule se lève, fier comme Artaban il chante et cours après, assurer l’œuf du lendemain.

J’avais pleuré, moi !

 

 

Tiens, je vais aller voir ma basse-cour et si Maître Goupil n'y est pas passé cette nuit !

 

*******
 

Juin

2 juin

Bien content

je ne pouvais plus écrire dans mon journal de mai

l'article devenait trop long

mon vieux Mac refuse de mettre en ligne des articles trop longs.


On va faire court :


1er juin, je n'ai rien écrit, je n'ai fait que vivre comme ce petit rosier du jardin que nous plantâmes voilà tout juste 25 ans.

Tu aurais eu 25 ans ce premier jour du mois des foins et des marguerites, David, petit enfant disparu...

 

C'est vrai, hier, ta Maman et moi n'avons pas parlé de toi... de toi...


Tiens, je vais aller voir dehors, ce petit rosier immortel.

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S
<br /> <br /> tiens je vais laisser un commentaire comme ça en passant. voilà c'est fait. vââchement bien !<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Merci Sandrine, repasse quand tu veux, mon blog n'est pas si fréquenté... mais ceux qui y viennent me plaisent bien.<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> <br />   C'est très gentil tous ces compliments, j'en rougis encore, merci Serge, à la prochaine visite. Je<br /> suis plutôt photos que commentaires. A bientôt, bises, Anika<br /> <br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Vous êtes un poète, si cela irrite votre humilité, alors disons que vous êtes un poète en devenir. Vous considérez que la simplicité des choses qui font notre quotidien, mérite, par la magie des<br /> mots, une vision nouvelle. La difficulté nous oblige donc, au delà de notre propre perception des éléments qui nous entourent, à trouver notre identité et notre musicalité. On reprochait à Mozart<br /> que ses opéras comportaient trop de notes. Lui se défendait en disant qu’il utilisait le même nombre de notes, les sept que comprend le solfège.<br /> <br /> <br /> Trouver un angle nouveau et juste. Nouveau, car si le premier qui a comparé une femme à l’amour était un génie, le second était un imbécile.<br /> <br /> <br /> Le rôle, que je j’attribuerai aux poètes, est de nous démonter que lorsque l’on croit avoir tout vu, il nous reste encore beaucoup à voir. Les poètes peuvent être aussi des éveilleurs de<br /> conscience. Rassurer celui qui a peur de naître, que la vie est magnifique et mérite que l’on s’y aventure.<br /> <br /> <br /> Ayez de l’indulgence, à défaut de pitié, pour nous autres bloggeurs et poètes du dimanche. Et milles mots d’excuses à Anika, que les maux de mon humour ont touché mais pas dans le sens voulu.<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Merci de me voir en poète. Oui, c'est vrai je le suis sans doute. Mais vous connaîtriez le personnage... Pas vraiment dans le stéréotype. Un gros râleur. Un gros mangeur. Grand buveur, il fut un<br /> temps. Un vieil emmerdeur souvent. Empêcheur de péter en rond (et là je m'en flatte). Pas toujours si modeste que cela. Un caractère dont plus personne ne veut dans les assos.<br /> <br /> <br /> Mais un bon papy qui parle des fleurs et des ciels à ses petites filles, qui leur apprends le gallo. Et plein de chouettes bêtises à faire.<br /> <br /> <br /> Lui même, souvent, se demande s'il est fréquentable !<br /> <br /> <br /> Mais vous avez raison pour la recherche d'identité dans l'oeuvre. Un arbre n'est pas un arbre : il doit devenir notre arbre. Unique.<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> <br /> Merci Serge de défendre notre moyen de communication, d'ailleurs je ne sais pas comment on faisait avant. Mais internet est une invention merveilleuse, on "connait" des gens de toutes les régions<br /> de france et aussi du monde entier. Pas besoin de se voir pour être amis et partager des idées. Je trouve "berth...." un peu dur (e) ?   Mais ce n'est pas grave, a bientôt sur le blog<br /> <br /> <br /> Bonne journée ensoleillée<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Oui, Internet c'est super. Je suis d'ailleurs assez nouveau sur la toile mais bien fait prisonnier comme une mouche, à la différence qu'aucune araignée ne me guette<br /> - du moins je l'espère. Néanmoins, je ne souhaite pas avoir trop de contacts, je les préfère qualité que quantité.<br /> <br /> <br /> Bonne soirée.<br /> <br /> <br /> ("foot toujours" ?  - moi c'est réunion au centre social...)<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> <br /> Ok, je change ma première phrase par : "Ces contacts anonymes nous procurent d'étranges émotions". C'est ce qu'elle voulais dire ou faire comprendre.<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Les mots sont des sacrés coquins qui nous font dire un poil de plus ou un poil de moins qu'on voulait ! Alors quand il s'agit de dire toute une "chevelure" que de<br /> travail ! Que de réflexion ! Je m'en sens bien incapable.<br /> <br /> <br /> <br />